Organismes communautaires: un enjeu électoral!
On parle de nous dans les médias!
Les obstacles auxquels font face le milieu communautaire sont grandissants. Les élections provinciales auront lieu le 1er octobre prochain… On veut se faire comprendre… le communautaire est un enjeu prioritaire! Il faut que les partis politiques s’engagent POUR le communautaire!
Le 20 avril dernier, dans le blogue de l’IRIS qui est publié dans le Journal de Montréal, Julia Posca, membre de l’IRIS, n’a pas mâché ses mots. Voici des extraits de son texte Les grands oubliés :
C’est bien connu, mais il importe de le répéter : l’austérité budgétaire a été appliquée de manière récurrente dans les dernières années au Québec, et cette politique a eu des conséquences sociales pour le moins désastreuses. Le gouvernement s’est toujours targué d’agir de manière responsable. Or, on a beau couper dans les services – parce que c’est bien ce qui est arrivé –, les besoins de la population, eux, sont rarement compressibles.
Parallèlement, une lettre ouverte du président de la Ligue des droits et libertés, Christian Nadeau, a été publiée dans Le Devoir le 20 avril: Faire place à la défense des droits en campagne électorale
Malgré tous les obstacles, les organismes d’action communautaire autonomes et les groupes de défense collective des droits reviennent sans cesse à la charge pour rappeler à notre société les principaux enjeux qui devraient la préoccuper. Depuis des années, ils mesurent et documentent l’impact désastreux des longues périodes d’austérité, où la prétendue rigueur budgétaire a bénéficié aux plus riches et écrasé les plus pauvres.
Dénigrer ou faire peu de cas du savoir immense de centaines de militantes et militantes, dont plusieurs travaillent pour l’action communautaire depuis plus de trente ans, sans parler d’organisations dont l’histoire traverse celle du Québec, a pour effet ni plus ni moins que d’empêcher l’intelligence de l’espace public. Ces personnes et ces groupes nous rappellent sans relâche l’importance fondamentale du respect de chaque personne, quelle qu’elle soit, sur le plan de la protection sociale et des libertés civiles. Leur tâche cruciale au cours des prochaines semaines ne sera pas d’influencer le vote, mais de reconduire les droits de la personne au premier plan de nos préoccupations.