Réseau d’action des femmes en santé et services sociaux

Une équipe de stagiaires au RAFSSS !

L’équipe de stagiaire avec leur matériel promotionel pour leur action !

Au mois de janvier 2024, FRACA Montréal a accueilli pour la première fois un groupe de stagiaires. Ce sont cinq étudiantes en travail social à l’UQAM qui ont effectué un stage en milieu collectif avec la possibilité de rencontrer tous les regroupements qui composent le coco du FRACA. La TROVEP de
Montréal était la répondante officielle, mais étant dans des locaux partagés, le RAFSSS a grandement
contribué à leur encadrement. Les stagiaires étaient présentes dans notre local tous les mardis du
16 janvier au 9 avril. Durant ces semaines, nous avons fait des présentations sur le milieu
communautaire montréalais, l’action communautaire autonome et sur le RAFSSS et ses membres.


Pour leur projet de stage, les étudiantes ont décidé de travailler sur une action collective sous la
bannière du FRACA Montréal : « Soupe populaire contre la vie chère » – ce qu’elles ont relevé avec
brio ! Le 2 avril, à la place Émilie-Gamelin, près de 200 soupes ont été servies pendant qu’une activité
de porteur de parole a été animée par les stagiaires, recueillant 70 témoignages sur les impacts de la
hausse du coût de la vie sur le quotidien des gens. Les témoignages ont été envoyés à la ministre
responsable de la Solidarité sociale et de l’Action communautaire afin de dénoncer l’inaction du
gouvernement sur la pauvreté de la population.

Publication Facebook des stagiaires :

L’équipe du FRACA se ralie à la cause des stagiaires !

« L’AFESH a déclaré 3 jours de grèves pour la salarisation des stages, mais nous devons tout de
même nous présenter dans notre milieu de stage et poursuivre nos activités non rémunérées,
puisqu’il ne s’agit pas d’une grève des stages. Trouvez l’erreur…
Merci au FRACA Montréal de soutenir les stagiaires dans le combat pour la salarisation des stages
en travail social. Et oui, croyez-le ou non, les stages en travail social, en éducation, en sciences
infirmières, etc., ne sont toujours par rémunérés. Le point commun de tous ces domaines : LES
FEMMES.


Nous dénonçons la discrimination associée au genre féminin et les inégalités que cela produit dans
notre cheminement scolaire. Dans un contexte où le coût de la vie ne cesse d’augmenter, comment
réussir à combiner le travail, les études et les stages tout en conservant une santé mentale
optimale ? C’est la question que nous nous posons toutes et tous ! »

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