Le 4e plan de lutte à la pauvreté et un mémoire collectif
La consultation pour le 4e plan de lutte à la pauvreté a des airs de plan de lutte truquée quand on sait que les gouvernements successifs choisissent toujours l’orientation de «l’incitation à l’emploi» alors que cette orientation est historiquement critiquée par le milieu communautaire.
Notre gouvernement met en spectacle l’écoute des citoyen.e.s et la collaboration avec le milieu communautaire, tout en ignorant les recommandations les plus importantes des trois plans de lutte précédents.
Dans ce contexte on se rend compte que : Éliminer la pauvreté, c’est une question de volonté politique!
Une absence de volonté politique avec des effets discriminatoires puisqu’elle affecte disproportionnellement les femmes. Elles se retrouvent à cumuler les temps doubles :
- Dans un emploi de care qui oblige le temps supplémentaire,
- En prenant soin de leurs familles,
- En prenant à bras le corps la charge mentale de la gestion des finances dans un système d’aide sociale contraignant et qui ne laisse pas de place à l’erreur.
En bref, les femmes pauvres travaillent beaucoup trop !
Alors, au risque de se répéter et de faire un peu de travail en double, nous avons produit un mémoire pamphlétaire en collaboration avec la TROVEP Montréal en nous inspirant du mémoire du Collectif pour un Québec sans pauvreté.
Voici le lien vers notre mémoire conjoint intitulé : Éliminer la pauvreté, c’est une question de volonté politique!
(Crédit photo Projet Genèse)